Les 10 astuces de Céline en pédiatrie à la maison
1) Se présenter clairement et succinctement
Expliciter son prénom et sa fonction de façon simple et faire reformuler l’enfant. Quelques minutes après s’être présenté demandez-lui « Tu te souviens comment je m’appelle ? »
2) Appeler l’enfant par son prénom
3) Se placer à sa hauteur, le regarder dans les yeux lorsqu’on lui parle
Le considérer en tant que personne à part entière et acteur principal de sa prise en soin, ainsi il se sentira pris au sérieux et important à vos yeux.
4) Utiliser le tutoiement réciproque
Attention à l’emploi du « tu » chez l’adolescent, il est toujours à utiliser après accord mutuel des deux parties : vous et lui ! Sinon il risquerait de se sentir infantilisé..
5) Prendre LE TEMPS
En pédiatrie, il est inenvisageable de faire un soin à la hâte : il faut prendre le temps d’apprivoiser l’enfant avant tout contact, de suivre son rythme, ses habitudes et ainsi créer une relation de confiance.
Prendre le temps d’écouter l’enfant et de comprendre ses craintes et ses attentes est indispensable : le prendre en considération en tant que personne à part entière et acteur central de son parcours de soin.
6)Inclure les parents
Quiconque connait son enfant mieux qu’un parent ?
Ils sont leurs alliés au quotidien, leur inclusion est primordiale. N’ayez crainte de vous appuyer sur leurs connaissances à propos de l’enfant dans sa singularité et de sa pathologie.
Attention à toujours s’assurer que le parent soit d’accord et qu’il soit surtout préparé à assister au soin.
7) Inclure l’environnement : habitudes, jouets, doudou (objet transitionnel) afin de favoriser la distraction
L’utilisation du doudou ou d’un jouet en objet de transition permet de dédramatiser le soin et de le rendre accessible à l’enfant : « Si Doudou peut le faire alors toi aussi ! »
La distraction a pour objectif principal de porter l’attention de l’enfant sur autre chose lors de la réalisation d’un soin quel qu’il soit : elle occupe une place centrale en pédiatrie.
N’ayez pas honte : chantez, dansez, rigolez, amusez-vous et amusez l’enfant et ses parents.
8) Organiser ses soins
Les soins ont une connotation douloureuse et désagréable pour l’enfant, plus ils sont courts, mieux ils sont tolérés. Prenez le temps qu’il faut pour que le soin soit réalisé de façon optimale mais organisez votre soin pour qu’il n’y ai pas de perte de temps.
Aussi pensez toujours à l’ergonomie, prenez soin de l’enfant mais aussi de vous, quelle que soit la situation !
9) Expliquer en détails le soin, Ne pas mentir, ne pas minimiser les soins et leur impact
A proscrire : « Ne t’inquiète pas ça ne fait pas mal ! Tu ne vas rien sentir … Ce n’est qu’une toute petite piqure de rien du tout »
La relation de confiance se veut honnête et sincère. Si l’enfant se rend compte que vous lui avez menti elle sera brisée pour le reste de la prise en soin. Encouragez les parents à dire la vérité aussi et à accompagner leur enfant tout au long de leur ressenti.
10) Féliciter l’enfant à la fin du soin : renforcement positif !
Toujours lui rappeler que si ça c’est bien passé c’est grâce à lui.
Utilisez des termes valorisants, encouragez l’enfant sans fin, cela va renforcer sa confiance en lui et en vous : les prochains soins n’en seront que plus aisés !
